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Chants, danses et musique | ||
Cook dit: "Les jeunes filles toutes les fois qu'elles peuvent se rassembler 8 ou 10, dansent une danse très indécente qu'elles appellent Timorodee, chantant la plupart des chansons indécentes et faissant des actions indécentes, dans le pratice duquel elles sont élevées de leur enfance..."; autre ancienne danse tahitienne était l'upa-upa, dance en couple très erotique. Dans une culture de tradition oral, le dance était une mode d'expresion très important. Tout le monde pouvait danser, hommes, femmes, enfants, mahus, et même une personne noble -a condition que sa danse était à l'hauteur de son rang-. Certains danses n'étaient executées que la nuit et dans autres on devait danser entiérement nus. Les arioi étaient des acteurs-danseurs professionnels. A l'arrive des missionaires, le danse subit le même sort que le tatouage: ils furent interdites par "païennes" et "immoraux". Heureusement, a partir de 1956 le danse tahitienne a éte rehabilité, et aujourd'hui il y a beaucoup des groups de danse. Lieé au renouveau d'Ori Tahiti c'est le nom de Madeleine Moua et son groupe Heiva. | |||
La danse tahitienne ou Ori Tahiti n'a rien d'un folklore, au contraire c'est l'une des piliers le plus vivants et le plus représentatifs de la culture maohi. L'OTEA était à l'origine une danse guerrière uniquement masculine; aujourd'hui est plus souvent mixte, mais avec une caractére 'viril'; la musique est uniquement composée de percussions produissant des sequences rythmiques; les pases des hommes et femmes sont differéntes: le principal des hommes est le paoti: jambes flechiés et talons joints, ils ouvrent et ferment leurs genoux; les femmes usent le déhanchement provoqué par la flexion alternative des genoux (tamau, ami), avec plusieurs variantes (fa'arapu, varu, fa'atere). Pour l'otea le parure essentiel pour les deux sexes c'est le more, la jupe de fibres d'écorce de purau: dans les hommes, le more tomba un peu au-dessous des genoux, dans les femmes descende jusqu'aux chevilles. L' APARIMA es une jolie danse plus fluide, une narration dansée qui raconte une histoire avec des gestes de mains, très importantes, qui miment l'histoire chanté, sur scenes courantes de la vie tahitienne, avec accompanement de tambours, guitarres et ukeleles. Les femmes dansent souvent l'aparima avec le pareu atachée au ceinture, et couronnes et colliers de fleurs sur la tête et au cou. Le PAOA c'est une danse liée à la fabrication du tapa. Les choristes, assis en semi-cercle, rythment un soliste vocal en se frappant les cuisses, pendant que une ou plusieurs couple peuvent se lever et danser. L'HIVINAU se danse en deux cercles concentriques d'hommes et femmes. 'Hivinau' vient de l'expresion anglaise 'Heave now'. Le Toere, élément essentiel de l'orquestre, est une tambour sans membrane, taillé d'un morceau cilindrique de bois, évidé et avec une fente étroit sur toute sa longueur; l'origine du bois et se taille donnent sa sonorité (une toere ne mesure pas plus de 80 cm. de largueur); sa fabrication est artisanale; il est frappé avec une ou deux baguettes; une orqueste souvent comprend de troi a cinq toere de tailles differents. Le faatete est une tambour a une membrane, et le pahu, à des membranes. Aujourd'hui il y a beaucoup de groups de danse, qui on se peuvent voir à Tahiti et ailleurs: parmi le plus connues: Temaeva, Heikura Nui, Tamariki Poerani, O Tahiti E, Ahutoru Nui, Hitireva, et beaucoup plus. . . Les HIMENE -chants polifoniques- sont aussi bien particuliers de Polynesie française, mélange de chants polyphoniques tahitiens d'avant l'arrivée des europeens et hymnes religieux protestants. Ses formes actuelles sont le himene tarava, le himene ruau et le ute. Le himene tarava et le himene ruau contribuent à perpétuer les legéndes maohis. Le himene ruau est chanté sur un tempo lento par une choeur mixte assis en arc de cercle devant un chef de chant, le ra'atira himene; le choeur est formé par plusieurs strates divisés en deux groupes: solistes et choeur. Le himene tarava est un chant plus complexe: les groupes doivent être composés de 80 personnes au minimum. Le ute paripari est un chant interpreté par un, deux ou trois personnes accompagnées d'un choir traditionnel de plusieurs instruments: ukelele, guitare, etc.; ce chant souvent improvisée s'inspire de tout ce qui compose la vie quotidienne. Le 'ORERO o conteur est aussi une part importante dans les traditions tahitiennes: les 'orero ne sont pas seulement des maîtres dand l'art de la parole, ils sont aussi, par l'éducation qui'ls reçoivent dans tous les domaines de la connaissance, les garants de la transmissions de savoirs traditionnels. Aux Marquises, les danses sont très differents: le plus connues sont le Haka manu, que imite les mouvements d'un oiseaux, et la danse du cochon. Le costumes marquisiens sont aussi plus sobres, à base de pagnes vegetaux. Au îles Tuamotu, et aussi dans tout la Polynesie, c'est si typique le musique Kainga ou Kaina, au rythmes des ukeleles et guitares, liée, parmi autres, au noms de Marie Mariterangi et sa petit soeur Emma. |
![]() To'ere ![]() Himene |