HISTOIRE
ORIGINES
Il paraît, malgré les théories de origine sud-américaine de Thor Heyerdhal que ce peuple provient d'habitants du sud-est asiatique, qui s'etablirent au nord de la Nouvelle-Guinée et îles de la Micronesie, vers 3.500 ans avant notre ère (la culture du Lapita), et, des ici, pleuperent Fiji, vers 1300 a.C., et, très peu plus tard, Tonga (vers 1200) et Samoa (vers 1000 a. C.), et ici eux s'arrêtèrent .
La suivant et seconde vague de migration vers l'Est, 1.000 ans après, depassa Tahiti et ses îles et s'établit dans les Marquises, vers l'an 300-600 de notre ère. Dès ici, un peu plus tard, pleuplerent l'archipel de la Societé, Hawaii et l'île de Pâques. La dernière terre en être peuplée fut la Nouvelle-Zelande, vers l'an 1000.
Raia'tea fut la première île de l'archipel de la Societé en être peuplée, vers l'an 800-830; le marae de Taputapuatea est le plus grand et important de toute Polynésie Française, et chaque nouveau marae devrait avoir une pierre de celui. Mais la plus grande collection des maraes se trouve au nord de la prochaine île de Huahine, à Maeva, avec une antiquité d'environ 1.100 ans.
Eux mêmes s'appelent avec le nom mao'hi (maori en la Nouvelle Zélande). On navegant vers l'est à bord des grandes pirogues doubles de bois et voiles de pandanus, avec femmes, enfants, plantes, chiens et cochons, ces gens peuplerent Samoa, les Îles Marquises et Tahiti et ses îles, on se guidant seul par le soleil et les étoiles, en une fantastique voyage de navegation.
À l'arrivée des européen, ils ignoraient l'existence des métals. Jadis, avaient des dieux principaux (Taaroa, et après, Oro), et divers dieux mineurs. Autant le culte comme toute la vie sociale se basait sur les maraes, meaes dans les îles Marquises, faits de blocs de pierre ou coraux; quelques étaient impressionants, avec plusieurs blocs superposés: dans eux avaient lieu aussi les naissances, mariages, obsèques,... Les arbres qui entouraient les maraes étaient souvent sacrés. Àpart des dieux, les polynesiens adoraient les tiki, statues de pierre, coraux ou bois, représentations des dieux.
La population se divisait en clans, et se composait en trois castes: l'Arii, chefs ou royauté, les raatira, sort de 'bourgeoisie', et le manahune, le peuple; parmi ces dernières l'on puisait pour les sacrifices humains. Les sacerdotaux étaient les tahua. Aussi il y avait une caste des artistes-comediants, itinérants pour toutes les îles: les Arioi, qui ne pouvaient pas avoir des enfants: parmi eux était courant l'infanticide.
ÉPOQUE EUROPÉEN
L'espagnol Alvaro de Mendaña 'découvrit' les Îles Marquises, en 1595. L'archipel des Tuamotu, appelé 'l'archipel dangereux', fut déjà aperçu par l'hollandais Le Maire en 1616, et l'aussi hollandais Roggeveen découvrait Maupiti en 1722.
Mais fut l'anglais Wallis le premier en visiter Tahiti, en 1767, au cours d'une expédition avec Carteret. Le navire de Wallis, le Dolphin, aperçoit Tahiti une brumeuse matin du juin 1767, et ancrait dans la baie Matavai, au nord de l'île; malheuressement, un quart de l'equipage souffrait de scorbut, et même Wallis était malade, et ils ne comprenerent pas les intentions des natives, ce que finisait avec une décharge des canons du Dolphin. Wallis appelait l'île Île du Roi George, et la réclamait pour l'Angleterre.
Moins d'un an après, en Avril de 1768, le navigateur français Jean Antoine de Bougainville, en un voyage autour du monde, à bord de ses deux navires, L'Etoile et La Boudese, jettait l'ancre dans le lagon proche à Hitiaa, au E de l'île. Bougainville, homme beaucoup plus cultivé que Wallis, n'eut pas aucun problème avec les natives, mais tout au contraire: 'les tahitiens nous pressaient a choisir une femme, de la suivre à terre, et, de leurs gestes, non équivoques, se démontraient la façon dont il fallait faire connaisance avec elle.'. Bougainville appelait l'île Nouvelle-Cythère, après le lieu de naissance de la déesse de l'amour Aphrodite, et la revendiqua aussi pour la France. Des problèmes avec les ancres des navires limiterent leur sejour au neuf jours.
Mais lui aussi allait être eclipsé, un an plus tard, lors de l'arrivée à Tahiti de l'anglais James Cook, qui jettait l'ancre à la baie Matavai en avril 1769. Au cours de trois voyages au Pacifique parmi 1769 et 1779, Cook lassait celui tout exploré.
Cook arrivait à Tahiti en 1769, à bord de l'Endeavour, pour mesurer le passage du planète Venus au travers du soleil, entouré de naturalistes du niveau de Joseph Banks et Samuel Solander. Son séjour se prolongait pendant trois très fructueux mois, dans lequels ils firent un vaste catalogue des plantes et animaux de l'île, et des descriptions de la société et coutumes traditionalles tahitiennes. Leurs relations avec des natives furent cordials, malgré l'inclination des natives a voler tout sortes d'objets. Cook était un excellent navigateur. Au cours de le voyage de retour, decouvrait et cartographait completement les deux îles de la Nouvelle-Zélande.
L'espagnol Boenechea arrivait au côtes de Tautira, à Tahiti Iti, en 1772 et 1774, mais avec très peu succès. Cook retournarait à Tahiti deux fois mois, en 1773-4 et 1777-8, lors de ses seconde et troisième voyages, avant de mourir dans une malentendu avec des natives des îles Hawaii.
Plus de dix ans passerent à Tahiti avant qu'autre navire européen se rendraît à ses côtes. Le fameux capitaine Bligh, à bord du Bounty, arrivait en 1788, avec la mission de rapporter le fruit de l'arbre à pain. Impossibilité de doubler le cap Horn, lui fit route pour l'autre côté, vers l'est, avec le résultat d'arriver à l'île, après un pénible voyage, passé l'epoque de récolte. Forcé à séjourner pendant six mois dans l'île, plusieurs de l'équipage, inclus le second à bord, Fletcher Christian, se joignirent au femmes natives. Une fois le Bounty fait voiles, et au large des îles Tonga, en avril 1789, l'équipage se mutinait.
En 1797 arrivèrent à Tahiti les premières missionnaires du L.M.S. (London Misionary Society). Jusqu'à Cook, avaient eu soin de ne pas se mêler dans les affaires de l'île, respectant l'équilibre des divers chefs, mais dès le Bounty il fut distinct: d'abord avec les mutinés; puis Pomare II, avec l'appui des missionnaires, se fait avec le control des îles, abandonnait la religion ancien et adoptait la chrétienne.
Mais le roi plus important de Tahiti fut une femme, la reine Pomare IV, qui régnait cinquant ans, de 1827 à 1877, et s'arrangait pour obtenir le mieux des français et anglais sans 'se marier' ni avec l'uns ni avec l'autres.
En 1840-42 les français prenèrent le control des îles et imposent un protectorat sur Tahiti. Finalement, en 1880-88, pendant le règne de Pomare V, fils de Pomare IV, toutes les îles de Tahiti furent annexées par la France.
Aujourd'hui, Polynésie française compte avec un ample statut d'autonomie, qui lui permettre de s'occuper de ses affaires internes.